Précédent1 234 5 Suivant Théâtre d’horreur - La petit histoire qui va te faire flipper sa race. Manifestation culturelle, Fête, Spectacle, Théâtre Larbey 40250 Rechercherl'état du vol de XK1452 ? Vérifiez l'arrivée vol Air Corsica Figari aujourd'hui avec les outils de suivi des vols et de flight tracker fournis par Trip.com, et obtenez des informations sur les heures d'arrivée et de départ des vols, les retards de l'aéroport et les informations sur l'aéroport. Trouvez et réservez des billets d'avion de XK1452 sur des remises et AlgerMarseille. Les lignes desservies Consultez l'ensemble des destinations desservies par le réseau Algérie Ferries. Ports Consultez les coordonnées des ports. Bagages Des chariots sont mis à la disposition de notre aimable clientèle. Embarquement Aussi bien lors de la Vay Tiền Nhanh. Le 20/09/2021 à 1137 MAJ à 1529LE PORTRAIT DE POINCA - Le général François Meyer a été décoré ce lundi par Emmanuel Macron lors d'une réception consacrée aux Harkis, pour "franchir un nouveau pas" vers la reconnaissance de la responsabilité de l'État dans les souffrances de ces anciens combattants aux côtés de l'armée française durant la Guerre d' Meyer a clairement fait le contraire de ce qu’on lui demandait, pour avoir sciemment refusé d'obéir aux ordres de ses supérieurs, il a été décoré tout à l’heure à l’ acte d’insubordination a eu lieu il y a presque 60 ans. François Meyer était lieutenant dans un régiment de spahis à Oran en Algérie. Tout juste sorti de Saint-Cyr, il est chargé de créer et de commander un commando de Harkis, ces soldats algériens qui ont choisi de se battre aux côtés des Français, contre les indépendantistes du jeune lieutenant de 28 ans sait que cette guerre est ingagnable pour la France, mais il jure sur l’honneur à ses hommes qu'il ne les abandonnera pas quoi qu’il arrive. Il leur parle en arabe parce qu’il est un des rares officiers français à avoir appris la mars 1962, l'indépendance est proclamée, l'armée française se retire sans assurer le rapatriement des Harkis. Entre 60 et d’entre eux vont être massacrés, considérés comme des traîtres pour avoir servi l’occupant Meyer, lui, se bat pour tenir sa promesse et ne pas abandonner les siens. Il parvient à faire monter dans un bateau 300 de ses harkis. Mais il reste sur place pour assurer le rapatriement des derniers. Et de leurs 12 mai 1962, une terrible directive arrive de Paris. Elle interdit tout nouveau rapatriement et demande des sanctions contre les officiers français qui de sanction à son retour en FranceLe lieutenant Meyer le sait mais il décide de passer outre et de passer en force. Il gagne le port d’Oran avec les derniers Harkis ayant servi sous ses ordres. Il ouvre le feu contre un barrage de policiers algériens qui veulent les arrêter. Il attend plusieurs jours un bateau qui n’arrive pas. Et finalement arrive à Marseille le 14 juillet retour en France, François Meyer s’attendait à être sanctionné. Finalement on lui demande juste d'être discret et d’oublier tout cela. Et de nouveau, il va désobéir en n’oubliant rien du tout. Il poursuit sa carrière militaire mais consacre tout son temps libre à s'occuper de la réinsertion en France de ses soldats. La plupart vont, grâce à lui, se reconvertir dans l’agriculture sur le plateau du Roure en Lozère. François Meyer a terminé sa carrière comme général mais il a continué à se battre pour les droits des harkis. Et pour que la France reconnaisse que l’abandon des Harkis a été une faute terrible…Ce que Nicolas Sarkozy a reconnu il y a une dizaine d'années. Nicolas Sarkozy avait déjà décoré le général Meyer. Aujourd’hui Emmanuel Macron l'a promu à 88 ans, à la dignité de Grand-Croix, la plus élevée dans l’ordre la légion d’honneur. Façon de reconnaître très officiellement le devoir de désobéissance face à des ordres injustes. rarement un naufrage a autant fait parler de lui a posteriori. Depuis que l'épave du Lamoricière a été retrouvée en mai 2008 par des plongeurs italiens et espagnols, personne n'imaginait que cette découverte ferait resurgir intacts les souvenirs de ce drame. Visiblement, l'histoire avait refermé avec soin cet épisode douloureux qu'avait d'ailleurs décrit dans un de ses romans Édouard Peisson, l'écrivain et journaliste de la mer. Depuis le dernier article que nous avons consacré à ce drame oublié qui fit 299 victimes, de nombreux témoignages nous ont été adressés provenant de familles de survivants et de disparus. Le 9 janvier 1942, en plein régime de Vichy, alors que le Sud-Ouest est encore en zone libre, un paquebot de la Compagnie générale transatlantique effectue la ligne Alger-Marseille. A son bord, des fonctionnaires et militaires affectés en Afrique du Nord, des Pieds-noirs venus passer leurs vacances sur le continent, et puis des enfants rentrant de colos ou de séjours dans des familles d'accueil. Le navire quitte Alger malgré des conditions météo épouvantables. Il va affronter des vagues de 12 m de creux, un vent de force 9, alors que son moteur propulsé par du charbon de mauvaise qualité le rend impuissant face à une mer debout. Le Lamoricière avait été modifié après que les Allemands eurent réquisitionné tout le fuel. Le bâtiment filait péniblement sept nœuds. Il devait, en plus, se tenir à l'écart des théâtres d'opérations au risque d'être torpillé. Face à une mer démontée, alors que l'eau envahit les chaufferies, que le navire ne peut plus contrôler sa gîte, des embarcations sont lancées à l'eau. Des enfants disparaissent avec leurs mères, des infirmières et des matelots courageux parviennent à sauver quelques vies humaines. C'est cette histoire dans toute sa tragédie, qui nous est racontée. Conférence le 15 septembre, à 18 heures, à a cinémathèque de Marseille, 31bis, boulevard d'Athènes. Les enfants devaient chanter "Maréchal nous voilà" » Marc Lazèf à Alan 31. Pendant la guerre, j'habitais rue Saint-Rome à Toulouse. Dans notre immeuble, se trouvait une assistante sociale qui avait conseillé à ma mère d'organiser un séjour pour moi en Algérie dans une famille d'accueil. Il s'agissait d'éviter d'éventuels bombardements sur Toulouse. Je suis donc parti là-bas. À la fin du séjour, je devais embarquer sur le Lamoricière pour rejoindre Marseille. Mais je m'entendais tellement bien avec cette famille que mes vacances algériennes ont été prolongées de trois mois. J'ai échappé ainsi à cette tragédie. Par la suite, j'en ai beaucoup entendu parler. Les Toulousains que je connaissais avaient été scandalisés parce qu'au moment du drame, alors qu'il fallait embarquer dans les canots, on avait fait chanter aux enfants Maréchal nous voilà ! » Chronologie Le 6 janvier 1942. À 17 heures, le paquebot Lamoricière quitte le port d'Alger pour Marseille. À son bord, 262 passagers et 120 hommes d'équipage. Le 7 janvier 1942. A 22 h 54, le Transat capte un SOS du Jumièges, un cargo en perdition au large de Minorque Le 8 janvier. Le Lamoricière est pris à son tour dans la tourmente. L'eau s'infiltre dans les chaufferies partout. 17 h 10, c'est au tour du paquebot d'envoyer un message de détresse. Il devient ingouvernable et affiche une gîte impressionnante. Le 9 janvier. Le navire n'est plus maître de sa manœuvre. On commence à le délester et à évacuer les passagers. Le Lamoricière sombre vers 12 heures. Mai 2008. Le navire est retrouvé par 156 m de fond au large de Minorque par une équipe de plongeurs italiens et espagnols. Une mer déchaînée avec des vents de force 9 » Maurice Cottenceau, capitaine de vaisseau, Agen 47. Professeur agrégé d'anglais à la retraite, j'ai servi dans la Marine, d'abord comme officier du contingent puis, pendant 35 ans, comme réserviste volontaire avec un grade de capitaine de vaisseau. Au cours de ma carrière, j'ai rencontré des témoins du drame. Ici, à Agen, il y avait Gérard Dupey devenu expert-comptable, qui fut matelot sur l'aviso L'Impétueuse dépêché de Toulon pour porter secours aux naufragés. Mais il arriva trop tard compte tenu de la distance. Gérard Dupey m'a décrit le spectacle de cette Méditerranée démontée, jonchée d'agrumes et de débris de toutes sortes. Seuls les paquebots Chanzy et Gueydon furent de quelque secours. On connaît les causes du naufrage. Certes, il y avait la mer déchaînée, mais surtout cette aberration technique qui faisait que le bateau était propulsé au charbon et non au mazout. ça réduisait considérablement sa puissance. La faute en incombait aux Allemands qui détenaient le combustible et n'en délivraient que très peu aux Français. » Serge et Mireille, deux adolescents natifs de Cahors Josette Louradour, de Toulouse. À l'époque, j'habitais Route de Labéraudie à Cahors. Mes parents avaient deux grands amis qui étaient domiciliés dans le quartier Saint-Georges. Ils avaient deux enfants âgées de 10 et 15 ans qui s'appelaient Serge et Mireille Montchant. Tous deux rentraient d'Algérie à bord du Lamoricière avec tout un groupe d'enfants. Moi-même devais faire partie du groupe, mais au dernier moment, mes parents n'avaient pas voulu se séparer de nous. J'avais 15 ans. J'avais donc échappé à ce drame épouvantable, mais cette histoire ne m'a jamais quittée. Après la mort de Serge et Mireille, M et Mme Montchant ont conservé des liens avec mes parents. Par la suite, ils leur ont fait passer un poème qui avait été rédigé en 1942 par une certaine Mademoiselle Storionne, 21 ans, élève de 2e année à l'école d'infirmière de Marseille. Ce poème était dédié à Mlles Horts et Reine, infirmières de la Croix Rouge qui ont péri en mer en service commandé, comme on disait alors. Ce poème a traversé les années. Je l'ai toujours gardé auprès de moi. Il commence ainsi » Lorsque le grand vaisseau qui avançait dans l'ombre Vit s'ouvrir devant lui, béant, ce gouffre sombre, De son flanc palpitant, secoué par les flots, Il ne s'échappa pas une plainte, un sanglot. Des passagers pressés sur le pont, anxieux, Qui n'avaient sur les lèvres qu'un mot Mon Dieu ! », Se détachait un groupe emblème du courage Qui donnait l'espoir à tout leur entourage. Ce groupe, c'était eux, enfants aux mines fières Qui, gardés sur le pont par deux infirmières, Revenaient en France, leur patrie, pour retrouver leur papa et leur maman chéris. De ce pays là-bas où tout est lumière, Ils s'en revenaient sur le Lamoricière. Puis ce fut la tempête, et les heures sont lentes, Quand l'idée de la mort vous hante... Serge et Mireille avaient 10 et 15 ans et habitaient Cahors. Ils ont péri emportés par une lame. Photo DDM, NSA Leurs télégrammes... Mme Halkovitch, Paris Ces jours-ci, j'étais à Dieppe et je me suis garée rue Lamoricière. Aussitôt je me suis souvenue que ma tante avait perdu son mari lors de ce naufrage. C'est pourquoi j'ai lu avec intérêt l' article consacré à ce naufrage. Mon oncle faisait partie de l'équipage, il a plongé par deux fois pour repécher des enfants. La troisième fois, il a disparu. Ma tante, employée à la Compagnie transatlantique, avait 20 ans. Elle est restée veuve toute sa vie, il s'appelait Spacessi et était corse. Renelde Dazin, Carqueiranne 83. J'ai perdu une sœur Roseline Dazin dans ce naufrage. Elle faisait partie du groupe d'enfants du Centre Guynemer. Nous habitions alors Salon-de-Provence. Je me souviens de ma mère faisant plusieurs allers et retours à Marseille pour aller chercher ma sœur. mais elle revenait toujours seule ,sans aucun renseignement sur l'arrivée du par la radio que nous avons appris le drame. Maman ne s'est jamais remise. Elle n'a plus jamais prononcé le nom de ma sœur,n'a plus jamais parlé d'elle. Je me souviens qu'un jour, je l'ai trouvée en pleurs, affalée sur la banquette. Cela m'avait beaucoup perturbée.»

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